Le son du Rhino
Minimalistes, précis, efficaces, les mix du Rhinocéros offrent un mélange de sons dont chacun trouve sa place pour délivrer un peu plus d’une heure d’une électro industrielle, exemptée de toutes contraintes artistiques, musicales.
Influencé par les Residents, groupe déjanté de San Francisco qui sévissait dans les années 80 puis par les groupes de musique industrielle (einstürzende neubauten, SPK ou Throbbing Gristle), le Rhinoceros travaille en solo pour délivrer une musique par moment proche de “l’ambiant” créée et travaillée sur de vieux synthés analogiques des années 70 donnant à ses morceaux une sonorité à part.
Sur scène, le Rhinocéros délivre des performances dadaïstes dans l’esprit des groupes auxquels il se réfère (le côté théâtral
des Residents reste présent avec son déguisement) durant lesquelles il mixe ses morceaux numérisés.
Bref, un son différent, un concept musical à part entière. Le Rhinoceros réussi à installer une atmosphère, une ambiance qui détonne et étonne.
Yann Jolivet
